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dimanche 7 octobre 2012

Le Mandala (article en deux parties - partie 2)





Actuellement

De nombreuses applications voient le jour quant à la pratique du mandala. On parle beaucoup, depuis quelques temps en neurobiologie, des deux hémisphères du cerveau que l'on nomme de façon simplifiée le "cerveau gauche" et le "cerveau droit". Le gauche, qui dirigerait la partie droite du corps, serait plus spécialisé dans les domaines verbal, abstrait, logique, technique, minutieux, contrôlé. L'hémisphère droit s'occuperait plutôt de l'imagé, du concret, de l'associatif, de l'intuitif, de l'artiste, de l'imaginatif, de l'émotif, du spontané.

Le mandala, par sa spécificité artistique, fait appel d'une manière privilégiée au cerveau droit, mais dans la mesure ou il faut respecter également certaines règles, un ordre, autour du point central, cet aspect technique fait aussi référence au cerveau gauche. Ainsi cette pratique permet de rééquilibrer les deux hémisphères.

Cette harmonisation stabilise, rééquilibre, et améliore les capacités de notre cerveau, donc de notre comportement, de nos résistances, de notre vigilance.

Des enseignants l'utilisent afin de calmer les enfants et de capter leur attention avant un apprentissage en classe ; des éducateurs pratiquent ce type de dessin avec des jeunes ou des adolescents handicapés, certains vont se calmer, d'autres se réveiller, tous vont être aidés à se rééquilibrer ; en créativité, le dessin dans un cercle permet aux débutants de ne pas se "perdre", surtout à l'approche de l'abstrait ; des personnes en difficulté (maladie physique, dépression, angoisses, deuil, chômage, etc.) traversent cette période de souffrance avec plus de facilité, d'ouverture et de conscience grâce à une pratique régulière. En thérapie ou relation d’aide, son utilisation ponctuelle ou régulière peut permettre de faire émerger des solutions d'une façon plus synthétique.

La loi du centre

La loi du centre est immobilité alors que celle du monde est mouvement - encore plus de nos jours que par le passé. Et notre vie ressemble à une perpétuelle danse autour de ce centre, telle la danse des électrons autour du noyau stable de l'atome. Le tout est de ne pas en perdre la référence !

La pratique du mandala peut constituer pour tous une voie privilégiée du retour à ce centre, au Soi, à l'Un, au point qui est à l'origine de toute choses.

Ce centre existe en chacun de nous, mais ni la volonté, ni l'intellect ne peuvent nous en faire prendre conscience, encore moins un exposé didactique. Car il appartient à un plan situé par delà notre petit monde quotidien constitué par notre ego et c'est d'une manière intime que chacun doit être enseigné.

Il ne peut exister de "cours" de mandala, encore moins "d'analyse" de nos dessins. Seule la pratique peut nous instruire : "Une once de pratique vaut mieux que des tonnes de théories" a dit un grand sage de l'Inde du XXème siècle, swami Sivananda.

Et ce dessin a la capacité de nous mener, en un instant, vers une plus grande ouverture, une connaissance ou une révélation d'un aspect de soi jusqu'alors inconnu.

Texte et illustrations (acryliques sur toile et dessin à l'encre sur papier) de Catherine Mazarguil
 
Chaque année, l'Atelier du laurier Rouge organise un ou deux stages Mandala.
 
Renseignements au 03 25 70 69 35, ou sur le site de l'atelier en cliquant sur n'importe quelle image.