Au fil des années, l'Atelier a pu accueillir en stage ou en formation plusieurs milliers de personnes, venant de toute la France, d'Europe et même de terres beaucoup plus lointaines. Soit 30 années de belle expérience et d'expertise ! En cliquant sur n'importe quelle photo, vous accédez au site Internet de l'Atelier. Bonne visite...

samedi 20 octobre 2012

Des actions tous azimuts...

www.laurier-rouge.com

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Un secteur d’activités moins connu de l’Atelier : les Interventions Extérieures… ou l’ATELIER NOMADE.
Ce secteur regroupe toutes les animations ou co-animations en dehors du lieu, les formations du personnel dans les entreprises, les expositions diverses, les évènements auxquels l’Atelier participe activement.
En effet, depuis son démarrage l'Atelier du Laurier Rouge est intervenu dans de multiples Institutions, Organismes de Formation, Espaces Culturel ou Sociaux, Entreprises, Etablissements de soin, dans la région, mais aussi dans d'autres départements, jusqu'en Bretagne, dans les Ardennes, près de dijon, dans la Marne, sur Paris, etc...
Une nouvelle rubrique retraçant une partie de ces actions vient d'être mise en ligne sur le site www.laurier-rouge.com
Une fois sur le site de l'Atelier, dans la colonne de gauche, vous cliquez sur "INTERVENTIONS EXTERIEURES"... à découvrir : toutes les modalités et les références d'actions !
 
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dimanche 7 octobre 2012

Le Mandala (article en deux parties - partie 2)





Actuellement

De nombreuses applications voient le jour quant à la pratique du mandala. On parle beaucoup, depuis quelques temps en neurobiologie, des deux hémisphères du cerveau que l'on nomme de façon simplifiée le "cerveau gauche" et le "cerveau droit". Le gauche, qui dirigerait la partie droite du corps, serait plus spécialisé dans les domaines verbal, abstrait, logique, technique, minutieux, contrôlé. L'hémisphère droit s'occuperait plutôt de l'imagé, du concret, de l'associatif, de l'intuitif, de l'artiste, de l'imaginatif, de l'émotif, du spontané.

Le mandala, par sa spécificité artistique, fait appel d'une manière privilégiée au cerveau droit, mais dans la mesure ou il faut respecter également certaines règles, un ordre, autour du point central, cet aspect technique fait aussi référence au cerveau gauche. Ainsi cette pratique permet de rééquilibrer les deux hémisphères.

Cette harmonisation stabilise, rééquilibre, et améliore les capacités de notre cerveau, donc de notre comportement, de nos résistances, de notre vigilance.

Des enseignants l'utilisent afin de calmer les enfants et de capter leur attention avant un apprentissage en classe ; des éducateurs pratiquent ce type de dessin avec des jeunes ou des adolescents handicapés, certains vont se calmer, d'autres se réveiller, tous vont être aidés à se rééquilibrer ; en créativité, le dessin dans un cercle permet aux débutants de ne pas se "perdre", surtout à l'approche de l'abstrait ; des personnes en difficulté (maladie physique, dépression, angoisses, deuil, chômage, etc.) traversent cette période de souffrance avec plus de facilité, d'ouverture et de conscience grâce à une pratique régulière. En thérapie ou relation d’aide, son utilisation ponctuelle ou régulière peut permettre de faire émerger des solutions d'une façon plus synthétique.

La loi du centre

La loi du centre est immobilité alors que celle du monde est mouvement - encore plus de nos jours que par le passé. Et notre vie ressemble à une perpétuelle danse autour de ce centre, telle la danse des électrons autour du noyau stable de l'atome. Le tout est de ne pas en perdre la référence !

La pratique du mandala peut constituer pour tous une voie privilégiée du retour à ce centre, au Soi, à l'Un, au point qui est à l'origine de toute choses.

Ce centre existe en chacun de nous, mais ni la volonté, ni l'intellect ne peuvent nous en faire prendre conscience, encore moins un exposé didactique. Car il appartient à un plan situé par delà notre petit monde quotidien constitué par notre ego et c'est d'une manière intime que chacun doit être enseigné.

Il ne peut exister de "cours" de mandala, encore moins "d'analyse" de nos dessins. Seule la pratique peut nous instruire : "Une once de pratique vaut mieux que des tonnes de théories" a dit un grand sage de l'Inde du XXème siècle, swami Sivananda.

Et ce dessin a la capacité de nous mener, en un instant, vers une plus grande ouverture, une connaissance ou une révélation d'un aspect de soi jusqu'alors inconnu.

Texte et illustrations (acryliques sur toile et dessin à l'encre sur papier) de Catherine Mazarguil
 
Chaque année, l'Atelier du laurier Rouge organise un ou deux stages Mandala.
 
Renseignements au 03 25 70 69 35, ou sur le site de l'atelier en cliquant sur n'importe quelle image.

vendredi 5 octobre 2012

Le Mandala (article en deux parties - partie 1)





A l'origine le terme mandala est un mot sanscrit qui signifie cercle

Dans les textes les plus anciens, il possède plusieurs sens : disque du soleil ou de la lune, disposition circulaire des troupes.

Mais manda possède aussi le sens d'écume, crème, alcool, essence et la celui d'achèvement.

Traditionnellement

Le mandala désigne à la fois un schéma circulaire agrémenté de couleurs symboliques, reproduisant l'univers conçu par une certaine cosmogonie (récit mythique de la formation de l'univers), et un support rituel.

Il englobe les formes simples, comme le yantra hindou ou la rosace des cathédrales, pures configurations géométriques, et des représentations plus complexes comme le mandala tibétain composé de diverses figures iconographiques ou les peintures de sable des indiens Navajos qu’ils utilisent dans les rites de guérison.

A l'intérieur du mandala, la combinaison des métaphores visuelles - cercles, carrés, triangles, tracés labyrinthiques, figures - et des couleurs, symbolisent l'absolu et l'organisation des éléments au sein de la totalité.

Par extension

On désigne sous ce nom toute image circulaire (mais parfois aussi carrée) organisée autour d'un point central. Le dessin peut en être très complexe, ordonné selon des règles extrêmement strictes de composition et exprimant une expérience intérieure intense, figuratif ou abstrait. Ou il peut être très simple : un point au milieu d'un cercle.

Ces dessins centrés symbolisent notre position individuelle dans l'environnement, que celui-ci soit physique, mental, émotionnel ou psychique. Les hommes ont donc créé des mandalas de toutes sortes, à différentes époques et en tous points de la planète. Dans chaque civilisation nous pouvons retrouver des traces de cette pratique, que ce soit sous la forme de simple décoration des objets usuels et servant aux rituels, jusqu'aux plans des temples et des villes, en passant par les figures de danse, les lieux de décisions (la fameuse table ronde), les réalisations techniques (l'horloge, la roue, le moulin,...).

Les labyrinthes, rosaces, mosaïques et pavements des cathédrales sont les vibrants témoignages de leur présence en Occident. Les dessins et entrelacs celtiques s'inscrivent également pour la plupart dans un mandala. Et plus actuelles, les peintures de sable des indiens Navajos ou des Tibétains, montrent que cette pratique millénaire a traversé les âges et continue de résonner dans les profondeurs de l'être humain.

Plus récemment

Jung, durant sa vie et son exercice de la psychanalyse, a souvent utilisé cette forme pour lui-même ou afin d'amener ses patients à voir plus clair dans leur inconscient. Selon lui, le mandala représente le centre psychique de la personnalité, un archétype inhérent à l'inconscient collectif. A travers le mandala, considéré comme une représentation du psychisme dans sa totalité, les éléments épars se regroupent autour d'un nouveau centre, le Soi.

Et, comme dans la pratique orientale des mandalas, par la réalisation de ce centre, l'être devient une unité autonome, une totalité, et peut entrer dans "l’état de yoga", où l’homme apparent est relié à l’homme réel.

Texte et illustrations (acryliques sur toile) de Catherine Mazarguil

Chaque année, l'Atelier du laurier Rouge organise un ou deux stages "Mandala et Relaxation".
 
Renseignements au 03 25 70 69 35, ou sur le site de l'Atelier en cliquant sur n'importe quelle image.

lundi 1 octobre 2012

Le yoga nidra : une relaxation éveillée





Le sous titre de l’ouvrage de référence en la matière, présentant le Yoga Nidra est évocateur : « Apprenez à dormir...pour vous éveiller » !!! 

Cette technique de plus en plus connue et pratiquée en occident puise ses racines à la source même du yoga, il y a plusieurs milliers d’années. C’est un maître contemporain, Swami Satyananda, qui lui donna la forme que l’on connaît. Le yoga nidra est à l'origine de très nombreuses techniques occidentales qui vont de la sophrologie à l'accouchement sans douleur, en passant par des pédagogies de pointe. C'est aussi un puissant moyen de transformation personnelle qui permet de sortir de la ronde des pensées négatives, de compenser les insomnies, de se recharger quand on est nerveusement épuisé, de développer sa capacité d'attention et de mémoire.

Au cours de la plupart des stages que l’Atelier propose, des séances de relaxation profonde selon le yoga nidra ponctuent la journée (parfois le matin, souvent en début d’après midi, ou pour clore la journée). Appliquée à l’art, cette pratique quotidienne se révèle être une aide précieuse pour faciliter la détente, la concentration et l'intériorisation de la créativité.

La relaxation dure un peu moins d’une heure, et comprend une progression fine et systématique de :
- détente physique en position allongée
- calme émotionnel, grâce à l’attention portée sur la respiration
- relaxation mentale et visualisation créatrice.

Yoga intérieur et non postural, le yoga nidra est à la portée de tous. Il se pratique sans effort, allongé, installé confortablement avec coussin sous la tête (facultatif) et couverture. Comme si on dormait, mais justement le but est de traverser les différentes phases du pré-sommeil, puis du sommeil, tout en restant vigilant, présent, conscient. C’est une expérience unique, à chaque séance différente, grâce à laquelle nous avons accès au réservoir des forces de vie et à l’imaginaire supérieur.

Catherine Mazarguil, l’animatrice de l’Atelier, a été formée au Centre Satyananda de Paris, avec Micheline Flak.

L’ouvrage de référence :
YOGA NIDRA de Swami Satyananda / Présentation et commentaires de Micheline Flak, Préface du Docteur Jacques Donnars, 208 pages, 24 €.